Retour

Sensibiliser ses collaborateurs sur les agissements sexistes et les violences sexuelles.

Expertises

  • Communication Interne

Projet

Agissements sexistes et violences sexuelles, dans le groupe RATP « c’est tolérance zéro ». 

Parce que le respect fait partie de ses valeurs fondamentales et constitue une condition essentielle pour travailler ensemble, le groupe RATP – qui a mis en place une palette de mesures en interne et à différents niveaux de l’entreprise, à la fois pour condamner les agissements sexistes et venir en aide aux salariés qui en seraient victimes – renforce son engagement et affiche une tolérance zéro face aux agissements sexistes et/ou violences en déployant une campagne interne imaginée et conçue avec Brainsonic Corp.

Avec un dispositif composé de print (affichage et supports internes), de supports numériques (ligne Whatsapp, intranet du groupe RATP écrans dynamiques) et de deux films à usage interne, le groupe RATP déplace le curseur en zoomant sur les comportements des témoins de scènes sexistes ou de violences sexuelles. Dans le cadre de cette campagne interne, l’accent est mis sur les comportements des tiers qui découragent les témoignages des victimes en les minimisant.

Avec cette campagne interne, le groupe RATP entend apporter son soutien entier à l’ensemble de ses collaborateurs, en les invitant à une liberté totale de la parole. Qu’ils soient témoins ou victimes.

Afin d’adresser un message fort à l’ensemble de ses collaborateurs, le groupe RATP met en scène de véritables phrases entendues par des victimes.

Avec les films de cette campagne de communication interne, le groupe RATP a fait le choix d’une réalisation simple avec des comédiens mis en scène en face caméra, accompagnés d’une voix-off qui délivre la parole des victimes. Les propos du témoin qui minimise la situation sont exagérés par une inscription typo sur l’écran, pour mettre en avant le décalage entre le témoignage poignant de la victime et le comportement déplacé du témoin.

« Avec cette campagne interne, nous voulons marquer les esprits de nos 69 000 collaborateurs, sans faire de distinction entre leurs métiers et leur niveau hiérarchique. Même si nous avons déjà mis en place des dispositifs de sensibilisation, de signalement et d’accompagnement depuis plusieurs années – que nous ne cessons d’améliorer et de renforcer – nous avons constaté depuis 2017 une libération de la parole qui a entraîné une augmentation du nombre de signalements pour présomption de harcèlement sexuel ou d’agissements sexistes.

Si la parole se libère, il nous reste à progresser – comme dans l’ensemble de la société sur la faible mixité des équipes dans certains départements, sur le sexisme ordinaire, sur les difficultés à témoigner de peur de ne pas être pris.e au sérieux… En tant qu’employeur, nous avons un devoir : mettre en place un maximum d’actions pour endiguer les mauvais comportements et permettre à nos salarié.e.s d’évoluer dans un environnement respectueux  qui préserve leur intégrité. Cette campagne interne a donc vocation à exister aussi longtemps que nécessaire pour accompagner nos collaborateurs et permettre la libération de la parole. »

Indique Fréderic Potier, délégué Délégué Général à l’Ethique et à la Conformité du groupe RATP

« Les campagnes de sensibilisation sur les sujets de sexisme et de harcèlement sexuel sont légion et il devient difficile d’être original pour marquer les esprits. À cette difficulté s’ajoute celle de parler à tout le monde au sein du groupe RATP, c’est-à-dire du chauffeur qui n’a pas de bureau attitré puisqu’il est opérationnel aux fonctions supports dans les bureaux du groupe. Le brief de la RATP était très challengeant, car cette campagne interne est envisagée comme un véritable outil dans la lutte contre le sexisme et les violences sexuelles. Nous sommes fiers d’avoir contribué à sa mise en place. »

Ajoute Virginie Bruel, directrice du pôle Brainsonic Corp

« Nous avons misé sur une taille de typographie exagérée : la petite phrase assassine vient tout écraser sur l’écran ou elle dépasse de l’affiche, ceci pour véhiculer le sentiment d’abandon des victimes qui se sentent acculées à la fois par leurs assaillants et la réponse des témoins. »

Conclu Baudouin Demanche, directeur de la création de Brainsonic Corp